Entretien avec un responsable de Secteur

Il est bénévole depuis de nombreuses années, et c’est un des 8 responsables de secteur de la Val de Lorraine Classic.

De la reconnaissance au coup de balais

Durant chacun des deux jours, les pilotes vont parcourir deux boucles de 200km, divisée en 4 secteurs d’environ 50km. Un bénévole, accompagné d’une équipe, a la charge de ce tronçon dès la reconnaissance du parcours, en accord avec les mairies des communes traversées. Dès le mois de septembre, il faut prendre contact avec les maires et les propriétaires de terrain. Une fois le tracé validé, il est transmis à la préfecture, puis a une dizaine de services de l’état, qui vont étudier la parcours et s’assurer que le passage des pilotes ne va pas dégrader la forêt ou les sites historiques de notre région, déranger des espèces protégées, ou risquer de polluer une nappe phréatique.

“Il faut être prêt à modifier le parcours au dernier moment, selon la météo, ou les directives des agents de l’état qui vérifient l’exactitude du tracé et la présence éventuelle de faune ou de flore protégée sur les chemins.”

Les jours précédents la course, place au fléchage, au balisage, banderolage, et panneautage. Il faut sécuriser les chemins, prévenir les autres usagers, et orienter la course sur les chemins, ou en ville.

C’est l’occasion de vérifier une dernière fois que tout est sécurisé sur le parcours, remettre les banderoles détachées et et de mettre les petits coups de tournevis pour que tout soit parfait le jour J.

La semaine avant la course, tout le monde est à pied d’œuvre. Il faut monter les infrastructures à Faulx, et ailleurs, piqueter et banderoler les Spéciales, poser des barrières, préparer l’accueil des pilotes, du public, des chronométreurs et des officiels. Une centaine de bénévoles sont présents à Faulx tous les jours, et partent sur les différents chantiers selon les besoins.

Samedi matin, 8h00.

Le départ va être donné, et ce sont quatre pilotes toutes les minutes qui vont partir.

Pour le responsable de secteur, quelque minutes de répits, le temps de boire un café et de refaire le plein.

Lorsque le premier pilote arrive sur notre secteur, nous avons déjà fait un tour, pour vérifier que tout était en ordre. Notre objectif maintenant, c’est d’accompagner la tête de course jusqu’à la fin du secteur, et passer le relais à notre collègue. Puis revenir au départ et contrôler à nouveau.

Même si aujourd’hui, on porte un casque et on fait de la moto, nous ne sommes pas là pour nous amuser. Il faut bien connaitre son secteur, et savoir où cela peut coincer selon la météo. Nous avons aussi un rôle de surveillance des pilotes, du respect du parcours, des cultures, du Code de la Route.

Après le passage du groupe de Fermeurs, la course est officiellement terminé, et c’est déjà le moment de nettoyer.

On profite d’être sur place à moto pour enlever les flèches aux endroits les plus inaccessibles. Le temps de rentrer et de prendre une douche, et nous irons enlever tout ce qui est sur la voie publique : les flèches, les affiches, la terre aux croisements de routes, les panneaux d’avertissements, etc… C’est ce qu’on fait en priorité.

Ce soir, ou dès demain, en nettoiera notre passage sur le reste du tracé. Si la météo est avec nous le jour de la course, c’est très rapide, mais s’il pleut des cordes, ça peut prendre quelques jours… mais c’est toujours fait.